L’étamage de l’acier est utilisé dans de nombreux domaines – par exemple dans le traitement des tôles, mais aussi dans la plomberie des toits et parfois dans la construction de carrosseries automobiles. Vous pouvez découvrir les méthodes d’étamage et leur fonctionnement dans cet article.

Objectif de l’étamage

L’étamage, comme son nom l’indique, consiste à recouvrir un métal d’une couche d’étain. L’acier non allié et le cuivre sont le plus souvent étamés, mais l’étamage est rarement utilisé pour les alliages.

L’étamage confère aux métaux les propriétés suivantes :

  • Compatibilité alimentaire
  • Soudabilité des métaux
  • la protection contre la corrosion, bien que ce ne soit généralement pas l’objectif principal de l’étamage (la protection contre la corrosion par l’étamage est cependant relativement bonne)
  • Méthodes d’étamage

    Les méthodes de base pour l’étamage sont :

  • Trempage de la fonte
  • étamage électrolytique
  • Processus de refusion
  • Chaque type d’étamage présente des avantages et des inconvénients particuliers et produit des différences légèrement différentes. Dans la pratique, il faut donc toujours choisir le processus approprié.

    Trempage à chaud

    Les métaux étaient déjà étamés de cette manière dans les temps anciens. La pièce à étamer est simplement plongée dans un bain d’étain liquide (point de fusion 231,9 °C). L’adhérence à la surface du métal est très bonne avec ce procédé ; une couche alliée stable se forme également à la transition entre le métal et le zinc, ce qui améliore encore l’adhérence du revêtement.

    A lire également :   De l'eau dans la cave lors de fortes pluies : Comportement d'urgence

    Étamage galvanique

    Les revêtements d’étain peuvent également être appliqués par voie galvanique. La pièce est placée dans une solution électrolytique qui contient également de l’étain. Si une tension est appliquée, les ions de zinc se déposent sur la surface du métal et y adhèrent. Le grand avantage de cette méthode est qu’elle ne nécessite que très peu d’étain, car les couches ne peuvent être que de quelques µm d’épaisseur. Cependant, l’adhérence n’est pas aussi bonne et des problèmes peuvent parfois survenir, notamment avec les composants électroniques, si le processus n’est pas effectué très soigneusement.

    Processus de refusion

    Le procédé dit de refusion est une forme particulière de galvanoplastie. Après le dépôt électrolytique, la pièce est à nouveau brièvement chauffée juste au-dessus du point de fusion de l’étain afin d’obtenir une adhésion aussi bonne que dans le procédé d’immersion à chaud.

    Le cuivre peut également être étamé sans électricité en trempant simplement les surfaces de cuivre dans une solution spéciale de sel d’étain. Le procédé est particulièrement adapté aux petites pièces (comme les circuits imprimés) et est très simple. Cependant, il ne fonctionne qu’avec le cuivre, pas avec l’acier.

    Étiqueté dans :

    , ,