La transition entre un nivellement et un ragréage sur le sol est fluide. Il convient de choisir la procédure appropriée en fonction de l’état, du besoin de nivellement et de l’étendue de la surface. Outre la quantité d’application appropriée, il faut tenir compte, lors du ragréage, des processus de séchage et de la tâche spécifique des joints périphériques dans la chape.

Les tensions existantes continuent d’agir après le ragréage

Lorsqu’un sol doit être ragréé, il s’agit généralement d’une chape. Dans certains cas, le ragréage permet également de réparer des sols en bois. Pour tous les travaux de ragréage sur un sol, les conditions de tension et la capacité de charge sont des critères décisifs.

Avant de ragréer une chape, il faut vérifier comment le besoin de remplissage s’est fait sentir à certains endroits. En cas de tensions fondamentales ou d’erreurs de pose de la chape ou d’un autre revêtement de sol, les réparations ragréées se rouvriront toujours si la cause n’est pas éliminée.

Egaliser ou ragréer

En cas d’inclinaison générale d’un sol ou d’une chape, il est préférable d’égaliser avec une masse d’égalisation liquide et fluide plutôt que d’enduire. Les fissures et les fentes sont typiquement rebouchées. En règle générale, on peut considérer qu’il est plus judicieux de procéder à un ragréage à partir d’un besoin de remplissage de dix pour cent de la surface totale.

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Le ragréage (6,99 € sur Amazon*) doit être adapté au matériau de support. Les sols en béton et en ciment ou les chapes ont un comportement de charge spécifique. Si la densité ou la nature du mastic diffère fortement de celle du matériau « rafistolé », des tensions apparaissent. Les zones ragréées et enduites se brisent à nouveau rapidement, de préférence sous l’effet d’une charge. Les mélanges de ciment et d’eau, ainsi que les agrégats utilisés pour le ragréage du béton, ont un comportement similaire en termes de retrait et de gonflement. Aucun type de sol ne sera toujours exposé à des conditions d’humidité constantes.

La fluidité aide à la mise en œuvre

Le masticage est généralement une méthode limitée dans l’espace. Lors du masticage de surfaces, la fluidité du mastic doit correspondre au type d’utilisation. Si le produit est trop visqueux, l’application d’un enduit ressemble à l’application d’une « crème » qui doit être lissée pour former une surface plane.

Lorsque des sols très durs, tels que des dalles de béton, sont remplis d’un mastic qui durcit de manière appropriée, il est possible de procéder à un ragréage par ponçage. En général, les épaisseurs de mastic d’environ trois millimètres sont considérées comme les plus durables. Les couches plus fines risquent d’éclater sous la charge. Les enduits plus épais génèrent des « forces propres » trop importantes en termes de retrait et de gonflement. En cas de trous ou de fissures profonds, le masticage doit être effectué en plusieurs fois et, si nécessaire, avec l’aide d’un filet de mastic auxiliaire.

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Un mauvais masticage crée des fissures

Lors de l’application du mastic, il faut tenir compte de l’affaissement pendant le processus de séchage. Avec les bons outils de masticage, cet effet peut être réduit en comprimant entre-temps par pression. Les joints périphériques des chapes ne doivent pas être mastiqués. Ils permettent à l’ensemble du sol une tolérance de mouvement nécessaire à la construction. Si celui-ci est « mastiqué », l’énergie cinétique cherche d’autres voies, comme la création de fissures.

Évitez les grandes variations de température lors des travaux de rebouchage de tout type. Chauffez la pièce dont vous enduisez le sol de manière aussi constante que possible, du début du travail jusqu’à son séchage complet.

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